1980 — 1995

Adapter pour
mieux servir

Comprendre les parcours, repenser les solutions.
Avec l’évolution des besoins et l’usure des modèles anciens, AMLI réinvente son action à travers des solutions d’hébergement. Elle développe des formes d’habitat plus autonomes et tisse des liens sociaux nouveaux pour accueillir tous les publics.

1981

Les réponses AMLI face
à l’évolution des publics

Le vieillissement de la population généralement maghrébine conduit à une nécessaire adaptation des méthodes de travail de façon à permettre le maintien à domicile des résidents âgés et/ou invalides qui manifestent le souhait de continuer à vivre dans un cadre familier entouré de personnes de même langue et de même culture.

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Entre 1989 et 1992, le nombre de résidents âgés de 25 à 35 ans augmente légèrement alors que 
les résidents âgés de plus de 60 ans sont de plus en plus nombreux. Les foyers comptent alors 829 résidents de plus de 60 ans (46% de la population).

Pour cela AMLI investit dans la formation du personnel avec la spécialisation d’employés de collectivité visant à sensibiliser les migrants vieillissants aux gestes de la vie quotidienne notamment en matière d’hygiène alimentaire et corporelle.

 

Certains employés de collectivité sont également formés pour intervenir auprès des résidents âgés. Cette aide administrative et le travail du personnel des foyers et des animations s’avèrent mieux adaptés que des services conventionnels aux souhaits et à la culture des bénéficiaires.

 

Puis l’association engage des transformations progressives du bâti et des services. De 1983 à 1991, 138 studios ou studettes sont créés dans les foyers par transformation des anciennes chambres à 2 ou 3 lits. Cette amélioration du logement permet une plus grande tranquillité et une certaine autonomie de vie souhaitable pour les personnes âgées ou invalides qui supportent moins que les jeunes des conditions de vie collectives.

« Au foyer, on était 3 dans la chambre cela se passait très bien c’était un peu ma deuxième famille. »

« Ici je suis bien,
j’ai mes repères. »

« Je suis habitué » :
à la France, à la ville, au foyer, au rythme de la vie quotidienne et aussi à l’absence des miens. »

Les vieux dans les yeux

1981

Des logements spécifiques
pour les familles

La notion de personne isolée en difficulté sociale recouvre des situations très diverses. Celle-ci nécessite une réponse spécifique, personnalisée ou adaptée. Dans le cadre des actions pour le logement des plus démunis, l’association propose ainsi des logements à Sarreguemines, Thionville, Marange-Silvange et Talange. Ces logements d’insertion sont réservés aux ménages qui ont besoin d’une période d’accompagnement avant d’envisager l’accès à un logement autonome.

Des services en développement

Maîtrise d’ouvrage

Acquisition et réhabilitation.
Dans le cadre de la loi Besson, AMLI est agréée pour la maîtrise d’ouvrage de logements locatifs destinés aux personnes défavorisées.

Animation et
accompagnement social

La mise en place d’équipements collectifs de loisirs, l’organisation de manifestations, la tenue de permanence d’aide administrative, des actions de suivi social, un service de recherche social et de recherche d’emploi constituent l’essentiel de l’activité assuré par
5 collaborateurs.

Restauration

500 repas par jour ouvrable.

Livraison de repas par service en liaison froide dans 30 points de distribution.

Formation

Formation des résidents pour la recherche d’emploi et la vie en Foyer. Formation des demandeurs d’asile. Formation aux techniques d’hygiène réglementaire en alimentation.

Angèle Gousenbourger,
employée de collectivité 
résidence seniors :

 

«Les années 80 marquent une désaffection patente des services de repas, malgré les efforts menés, l‘aménagement des horaires et l’adaptation aux habitudes des musulmans. Les résidents disposent de plus en plus de cuisines aux différents étages des immeubles, sans compter les studios équipés d’une kitchenette. »

1988

Le développement
des services de restauration

 

Entre les travaux de mise aux normes des bâtiments, l’achat du matériel permettant d’entreprendre la fabrication de repas réfrigérés et l’acquisition d’un véhicule frigorifique imposé par les services vétérinaires, AMLI investit un million de francs pour cette nouvelle activité. 4 personnes fabriquent du lundi au vendredi des repas conditionnés en barquettes. Ces repas sont livrés tous les 2 jours dans les FTI et FPA mais aussi vers différents centres administratifs.

 

1997 : installé au Foyer de Hayange, le Service restauration AMLI dispose d’une cuisine centrale qui dessert un Foyer de travailleurs et 5 foyers de personnes âgées ainsi que d’autres organismes et services sociaux et emploie 13 personnes. 152 000 repas sont alors servis et livrés. Au début des années 2000, l’activité décroit, et confrontée à une nécessaire mise aux normes trop coûteuse, AMLI décide l’arrêt de l’activé en 2009.

Les nouveaux services de restauration,
par Laurette Michaux, historienne.

1990

De l’animation à
l’accompagnement social

L’animation vise à maintenir une vie harmonieuse en facilitant les relations entre les résidents, entre ces derniers et le personnel mais aussi entre les résidents et leur environnement social. Un effort est fait pour occuper les loisirs des résidents par la mise en place de postes de TV en couleurs, magnétoscopes, billards, baby-foot, séances mensuelles de cinéma, aide matérielle aux organisateurs de fêtes etc.. des cabines téléphoniques sont installées dans tous les foyers.

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Découvrir la suite de « De l’animation
à l’accompagnement social »

Interview de Brigitte Klinge,
chargée de gestion locative.

 

« Le service animation a pour objectif de renforcer la proximité avec les résidents par son activité et par la mise à disposition de 8 collaborateurs spécialisés. »

Cela se traduit également par de l’aide administrative, une assistance qui s’apparente à un travail d’écrivain public
et répond à une nécessité d’autant plus affirmée que la population vieillit et que la proportion de résidents « en rupture de travail » (préretraite, chômage..) est importante.

Plus de la moitié des interventions concerne l’aide au logement, la maladie et la retraite, l’accès aux droits en général.

Le nombre des interventions des animateurs croît au fur
et à mesure que l’inactivité des résidents se développe.
Les animateurs ont également en charge le relogement
de certains résidents vivant en famille et mobilisent le Fonds de Solidarité pour le Logement (F.S.L) mis en place en 1991 par le Groupement d’Intérêt Public pour le Droit au Logement (GIPDAL) suite à la loi Besson.

Brigitte Klinge,
chargée de gestion locative.

 

1990 : Contexte de la loi Besson

 

L’accompagnement social lié au logement (A.S.LL)

 

« AMLI a été conduite à héberger à titre temporaire un certain nombre de familles dans ses divers équipements. Les animateurs assurent l’accompagnement social de ces familles et des résidents, qu’ils soient logés en foyer, en logement de transit ou d’insertion. L’accompagnement intègre l’apprentissage du savoir-vivre et du savoir loger. Il facilite le passage à un logement autonome. Le relogement est alors réalisé en lien avec les bailleurs sociaux. »

Des solutions d’hébergements adaptés

1 Résidence sociale

Une des premières en France qui associe hébergement et suivi personnalisé

15 logements à Sarreguemines
30 personnes hébergées

31 places en hébergement d’urgence

— Hébergement de nuit
— Hommes isolés et sans domicile fixe
— Accompagnement social

Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA)

Accueil de 130 personnes

— Aide aux formalités de demande d’asile
— Suivi médical
— Scolarisation des enfants
— Animation formation

34 logements meubles
et logements des familles

— Sous location
— Bail à réhabilitation
— 100 personnes hébergées

15 logements hors foyer

Ces logements permettent d’accueillir en dehors des foyers des personnes isolées et des familles.